11 Novembre : les Morts pour la France

Coquelicots et bleuets

Le 11 Novembre est désormais qualifié par le Ministère des Armées de journée d’hommage à tous les morts pour la France. Faisons un petit tour parmi ces victimes de guerres dans mon arbre. Tout d’abord, 4 soldats choisis dans les victimes de la Première Guerre :

Le premier mort pour la France de mon arbre est Armand GUILLOT, tué à l’ennemi le 24 août 1914 à Orival dans la Somme. Armand était soldat au 21e Régiment d’Infanterie, âgé de 22 ans, 1 mois et 25 jours à son décès. Enfin selon la version officielle car sa fiche matricule précise qu’il a été tué à l’ennemi entre le 14 et le 28 août 1914. Cultivateur, il a dû rejoindre l’appel tout de suite car son service est décompté à partir du 2 août.

Le plus jeune MPLF est Émile Albert LEDUC, tué à l’ennemi le 1er juillet 1916 lors de la bataille de Mont-Muret dans la Marne. Émile était soldat au 109e Régiment d’Infanterie, âgé de 19 ans, 10 mois et 20 jours à son décès. Avant guerre, il travaillait dans un moulin à papier.

Le plus âgé des MPLF est Louis SÉNÉGAL, mort du paludisme le 12 octobre 1916 à l’hôpital de Salonique, en Grèce. Il était soldat au 59e Régiment d’Infanterie Territorial, âgé de 43 ans, 10 mois et 4 jours. Il était cultivateur à Bergesserin (71) avant de s’installer à Paris après son mariage vers 1897, et d’exercer le métier de bitumier.

Le dernier Mort pour la France de mon arbre, pour la période de la Première Guerre Mondiale, est Guillaume Édouard DELMAS. Sapeur-pompier de Paris, il est décédé le 6 mars 1919, de la grippe “espagnole”. Il avait 32 ans, 10 mois et 20 jours.

Voilà pour quelques uns des 53 Morts pour la France durant la Première Guerre de mon arbre. Et quelques statistiques plus générales :

Nombre de morts par année de guerre
Type de mort

Enfin, comme toutes les victimes sont à rappeler, les trois autres Mort pour la France de mon arbre :

  • Jérôme DUFOUR, décédé le 24 mai 1940 à Lyon, des suites d’une pneumonie contractée au service, gendarme.
  • Urbain Marius ROY, décédé le 3 juin 1944 à Hery (Yonne), mort en service commandé “à la poursuite d’une bande de dangereux malfaiteurs”, gendarme.
  • Émile Charles COQUEBLIN, décédé le 6 juillet 1948 à Tan Son Nut (Sud-Vietnam), victime civile des rebelles Viet-Minh

Author: Cyrille

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *