| Famille | Montant | Époque | Statut social | Modalités |
|---|---|---|---|---|
| MAZUYER → ALACOQUE | 18 600 + 3 500 lt | 1694 | Élite bourgeoise | Héritage paternel + oncle |
| AULMONIER | 2 500 + 500 lt | ~1680 | Seigneurs locaux | 1000 lt à la bénédiction |
| DARGAUD (2 sœurs) | 534 lt + mobilier | 1656 | Laboureurs aisés | Paiement échelonné |
| PRUDHON (Ligier) | 500 lt | ~1650 | Laboureurs | Association des biens |
| FOUILLOUX → PRUDHON | 240 lt + trousseau | 1646 | Paysannerie | 4 termes de 60 lt |
| CHAMBARD | 80 écus d'or | 1599 | Laboureurs | + 30 écus/fille à marier |
Écart considérable : de 100 livres (Emilland Prudon) à 22 100 livres (Jean Chrysostome Alacoque). Rapport de 1 à 220 entre le plus modeste et le plus riche.
Les offices royaux (avocat, conseiller, maire) et les professions libérales (chirurgien, docteur en droit) génèrent les plus gros patrimoines.
Alliances calculées : ALACOQUE-MAZUYER (élites), PRUDHON-DARGAUD (laboureurs). Les dots renforcent les positions sociales.
Matour : Centre des fortunes (Dargaud, notaires)
Bois Ste-Marie : Élite administrative (Alacoque)
Villages : Paysannerie modeste
1607-1656 : Accumulation primitive
1656-1694 : Apogée des fortunes
1774 : Appauvrissement relatif (cas Prudon)
Élite : Numéraire + offices
Bourgeoisie : Terre + maisons de bourg
Paysans : Mobilier agricole + petit bétail
Ces documents révèlent une société rurale bourguignonne fortement hiérarchisée où :
Un microcosme représentatif de l'Ancien Régime provincial français.